Brique alvéolaire

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L'utilisation de la brique pour la toiture

Utilisées depuis des millénaires dans le domaine de la construction, on distingue deux types de briques : la brique pleine et la brique creuse. La brique a énormément évolué ces dernières années et en particulier la brique creuse. En effet, la brique creuse traditionnelle est aujourd’hui concurrencée par un nouveau type de brique pour ses performances isolantes : la brique alvéolaire.

Propriété de la brique alvéolaire

Une importante résistance thermique et phonique

La brique alvéolaire constituée principalement de schiste argileux présente sur la totalité de sa surface et de sa profondeur des alvéoles. Ces alvéoles majoritairement verticales emprisonnent l’air et augmentent ainsi de manière significative les performances thermiques et acoustiques de ce type de brique. Les performances isolantes dépendent de l’épaisseur de la brique alvéolaire.

La brique alvéolaire dont l’épaisseur est inférieure à 30 cm nécessitera une isolation rapportée ou intégrée (isolation répartie) pour offrir une isolation suffisante. En revanche, la brique dont l’épaisseur est égale ou supérieure à 30 cm, appelée également brique monomur, est auto-isolante. La brique auto-isolante se suffit à elle-même et ne requiert pas d’isolation supplémentaire extérieure ou intérieure : elle conserve la chaleur en hiver et la restitue la nuit en été pour un confort thermique optimal. En dépit des capacités isolantes et de la forte inertie thermique de la brique auto-isolante, le choix d’une brique alvéolaire classique avec une isolation rapportée ou intégrée peut être préféré pour le passage de gaines ou de câbles.

La RT 2012 se distingue par son exigence de maîtrise des flux d’air à l'intérieur du bâtiment. Pour atteindre un niveau de consommation inférieur au seuil A de 50 Kwhep/an et par m² fixé par cette nouvelle réglementation thermique, une bonne étanchéité à l'air des parois associée à une ventilation est indispensable.

Bon à savoir : la RT 2012 impose un niveau de consommation en énergie primaire à ne pas dépasser : à 50 kWh/m² par an et par m².

Un matériau sain et résistant

La brique alvéolaire est un matériau sain : la brique alvéolaire fabriquée à base l’argile ne dégage aucun COV (Composés Organiques Volatils), ni d’agents polluants ou susceptibles d’entraîner des allergies.

Un matériau respirant : la brique d’origine naturelle permet le transfert de la vapeur d’eau limitant les risques d’humidité et les désordres associés néfastes pour la santé (moisissures).

La brique alvéolaire est incombustible : sa résistance en cas d’incendie en fait un matériau de construction sécurisant.

La brique alvéolaire est solide : elle bénéficie d’une importante résistance mécanique à la compression.

Brique alvéolaire : mise en œuvre

Les briques alvéolaires se montent à joints minces. La technique de maçonnerie à joints minces, également connue sous le nom de « maçonnerie roulée », permet de diminuer considérablement les ponts thermiques. Cette technique est économique et rapide mais elle exige une grande précision.

La première rangée des briques devra être mise à niveau et les briques parfaitement alignées. Le moindre défaut de planéité à cette étape de la construction met en péril tout l’ouvrage. Les joints sont réalisés avec un mortier colle et appliqués au rouleau afin d’obtenir une couche de mortier similaire sur l’ensemble des briques. Les briques alvéolaires n’étant pas destinées à rester à l’état brut, elles sont recouvertes d’une finition extérieure (enduit, bardage en bois, en zinc, etc.) et d’une finition intérieure (enduit ou peinture). Les produits de finitions appliqués doivent laisser le mur respirer.

Bon à savoir : certains fabricants proposent désormais une colle polyuréthane pour coller les briques au lieu du mortier colle.

Brique alvéolaire : prix

Le prix et la pose de briques alvéolaires dépendent de l’épaisseur de la brique (plus elle est épaisse, plus le prix est important), de l’ouvrage à réaliser et de l’accès au chantier (mur à réaliser sur un terrain en pente par exemple). Il faut compter pour la pose et la main-d’œuvre environ 50 € le m².

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