Le plancher collaborant, aussi appelé plancher mixte, est composé de deux matériaux. Il optimise la répartition des charges, même les plus lourdes. On vous en parle tout de suite !
Plancher collaborant en bois : définition
Le plancher est une structure horizontale qui sépare deux niveaux d'un bâtiment. Il doit pouvoir reprendre et transmettre aux murs les charges permanentes (cloisons, revêtements de sol, etc.), ainsi que les surcharges d'exploitation (mobilier, personnes, etc.).
Le plancher collaborant en bois associe ce matériau au béton. Il est composé :
- De poutres ou de prédalles en bois, très résistances aux efforts de traction et de flexion. Elles constituent la partie inférieure du plancher collaborant ;
- De béton, résistant à la compression mais pas à la traction, qui forme la partie supérieure du plancher collaborant ;
- De goujons d'ancrage : pour que le plancher collaborant soit efficace et pour éviter le soulèvement et/ou le glissement de la dalle de béton, les deux matériaux doivent être liés. Les poutres en bois sont donc connectées par des goujons d'ancrage à la dalle bétonnée coulée au-dessus.
Bon à savoir : Il existe aussi des planchers collaborants associant l'acier et le béton.
Avantages du plancher collaborant en bois
Outre sa grande résistance mécanique, qui permet de l'utiliser en zone sismique, le plancher collaborant en bois cumule les avantages, en neuf comme en rénovation sur des planchers existants :
- Il est simple à réaliser. Faciles à manipuler, les poutres de bois sont aisées à couper aux dimensions souhaitées. Sa rapidité de mise en œuvre le rend économique ;
- Le plancher collaborant bois est une solution plus écologique que celui en acier. Il valorise les ressources forestières et limite les émissions de CO2 ;
- C'est aussi un bon isolant thermique et phonique en lui-même, mais qui peut facilement être associé à des isolants dès sa conception ;
- Il offre une très bonne résistance au feu ;
- Il permet de réduire d'environ un tiers la solive en hauteur par rapport à un plancher collaborant en acier/béton.
Rappel : la solive est la pièce de charpente placée horizontalement et reposant à chaque extrémité sur les murs ou une poutre pour soutenir le plancher.)
- Esthétiquement, le plancher collaborant en bois permet de conserver la structure en bois apparente en sous-face de plancher ;
- L'accès sous la dalle étant libre, l'air circule facilement, limitant les risques d'humidité ;
- Gaines, tuyauteries et chauffage au sol peuvent être dissimulées dans la dalle en béton ;
- La dalle en béton peut recevoir tous types de revêtements (parquet, carrelage, moquette, résine, etc.).
Inconvénients du plancher collaborant en bois
Le plancher collaborant en bois a malgré tout quelques inconvénients non négligeables :
- Il nécessite une étude préalable afin de vérifier que la structure de l'habitation peut supporter le poids de la dalle en béton ;
- Il doit être étayé durant le chantier ;
- Un temps de séchage de 28 jours est nécessaire au béton, durée pendant laquelle il est impossible d'utiliser le plancher collaborant bois.
Prix du plancher collaborant en bois
Un plancher collaborant en bois coûte de 80 € à 100 € le m²environ.
Conseil : il convient de vous adresser à un professionnel pour vous assurer de la faisabilité et de la bonne mise en œuvre du chantier.
Pour en savoir plus :
- Si vous désirez aménager vos combles et qu'ils ne comportent pas de sol, il est tout à fait possible d'installer un plancher de combles ;
- L'isolation des planchers intermédiaires est l'un des quatre types d'isolation phonique avec l'isolation des fenêtres, des portes, des murs et cloisons ;
- Parquet bois : quel bois pour quelle pièce ? Outre l'aspect esthétique et le prix, vous ne devez pas oublier de prendre en compte l'usage et la fréquentation de la pièce.