
L’implantation d’une maison sur un terrain relève de contraintes d’urbanisme, de contraintes inhérentes au terrain, et des objectifs visés avec en particulier l’adéquation de la maison à la RT 2012 qui met en question son volume et son exposition à travers son indice Bbio (Besoin Bioclimatique).
L’ensemble de ces contraintes et des objectifs guident le choix du terrain, de la meilleur implantation pour la maison et souvent de sa volumétrie. Pour plus de détails, suivez le guide !
Implantation d'une maison sur un terrain : contraintes et objectifs
Contraintes d’urbanisme : attention aux terrains de petite taille
Les contraintes d’urbanisme sont très déterminantes pour l’implantation de la maison sur les terrains de petite taille.
Entre les contraintes de retrait par rapport aux voies publiques et par rapport aux voisins, le choix n’est pas large. Il s’agit donc de choisir judicieusement son terrain en tenant compte de son exposition.
Contraintes inhérentes au terrain
Les contraintes principales du terrain dont il faut tenir compte sont les suivantes :
- L’accès et le stationnement vont déterminer rapidement la position d’un éventuel garage et de l’espace nécessaire aux évolutions de voiture et donc non envisageable pour construire.
- Le relief peut présenter des contraintes, mais aussi parfois des atouts lorsqu’on l'utilise pour en tirer parti.
- La végétation existante : le mieux est toujours de la préserver, surtout s’il s’agit de beaux arbres. Mais l’abattage s'impose si l’implantation de la maison est compromise, ou si la présence d’arbre non caducs masque le soleil d’hiver au sud de l’implantation envisagée.
- Enfin, il faut tenir compte des éventuelles nuisances : bruits de route, visibilité depuis le voisinage, masques solaires, etc.
Objectifs visés
Pour une implantation optimale, il faut tenir compte de trois éléments :
- Les espaces extérieurs : c’est ce qui reste quand on a implanté la maison. Mieux vaut donc réfléchir à l’implantation et à la volumétrie en fonction de ce que l’on souhaite en la matière.
- La vue est un élément essentiel pour le choix d’une implantation, surtout dans les grands terrains.
- L’exposition, c’est-à-dire l’ensoleillement, et l’intégration au terrain peuvent aussi être déterminants.
Objectif bioclimatique pour l'implantation d'une maison sur un terrain
La RT 2012, réglementation thermique en vigueur, impose au moment du permis de construire un certificat Bbio qui reflète entre autres comment la maison va, de par sa volumétrie générale et surtout de par son exposition et la disposition de ses baies, tendre vers une conception répondant aux principes du bioclimatisme.
Bon à savoir : plus les apports solaires seront importants, moins il y aura d’autres mesures à prendre pour limiter la consommation énergétique de la maison et/ou meilleure sera celle-ci.
Pour l’implantation de la maison, on recherche donc :
- La meilleure exposition, avec une façade sud + ou – 30°, comportant des surfaces vitrées pour capter le soleil, ces dernières donnant sur un maximum de pièces de vie. Attention aux "masques" qui cachent le soleil en hiver.
- Une protection au vent dominant (garage, végétaux à feuillage persistant, relief du terrain, etc.).
Pour avoir une idée de l’importance des masques, une méthode rapide consiste à se positionner sur le terrain et à imaginer la course du soleil en hiver :
- Plein est : il est à l’horizon le matin.
- Au sud : il s’élève de 30° environ.
- Plein ouest, il disparaît derrière l’horizon.
Implantation d'une maison : le choix du terrain devient primordial
Pour avoir un bon positionnement sur le marché immobilier, une bonne étiquette énergétique est un élément favorable. C’est déjà vrai aujourd’hui avec la RT 2012 en vigueur et ce le sera d’autant plus avec la RT 2020 à venir.
Pour avoir une bonne étiquette, le résultat est plus aisé avec une construction bioclimatique.
Et pour une construction bioclimatique, le choix du terrain devient primordial, afin que l’implantation de la construction bénéficie d’une bonne exposition avec peu de masques.
Pour en savoir plus :
- Maisons passives : on vous dit l'essentiel en une page.
- Les coûts d'une maison passive. Comment les maîtriser ? Quelles aides financières ?
- Pour recevoir la certification "maison passive", une habitation doit répondre au minimum à trois normes du label allemand "Passivhaus", qui sont relatives à la consommation d'énergie. Quelles sont ces normes applicables à une "maison passive" ? On vous dit tout.