L'élévation des murs de la maison

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La cuve en béton

Dans la construction d'une maison, le gros œuvre comprend les fondations, l'assainissement, le soubassement, l'élévation des murs, la charpente, la toiture et les menuiseries extérieures.

L'étape suivante est l'élévation des murs. Selon les préférences, on travaille la brique, le parpaing, la pierre, le bois ou le béton cellulaire.

Les linteaux sont installés progressivement aux futurs emplacements des portes et fenêtres.

Il est possible d'élever les murs de sa maison en pierre, brique, parpaing, béton cellulaire ou bois.

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Mur en pierre

Trier les pierres

Pour construire un mur en pierre, il faut commencer par les trier : les régulières seront placées aux extrémités, les irrégulières au milieu du mur, et les longues seront adoptées pour l'épaisseur.

Fondations pour un mur en pierre

Les fondations des murs sont creusées sur 40 cm de profondeur. Une fois le béton coulé, on étale le mortier de façon homogène sur 10 cm d'épaisseur, puis on pose à plat les fers à béton tous les 15 cm. Ils sont reliés tous les 50 cm environ de fil à ligaturer. Une deuxième couche de mortier est posée sur 10 cm d'épaisseur. Un temps de séchage de 3 jours est nécessaire.

Créer des repères

On plante deux piquets centrés aux deux extrémités des fondations, pour chaque mur. Des cordeaux tendus entre chaque piquet, tous les 30 cm, serviront de guide pour monter le mur.

Élever le mur de pierre

On dispose et étale un peu de mortier sur les fondations. Une pierre d'angle est posée tout d'abord, puis les autres pierres le long du cordeau. On forme ainsi la base du mur. Avec une truelle, on fait pénétrer le mortier entre les pierres.

Vérifier la verticalité

À l'aide d'un niveau à bulle, on s'assure de la bonne verticalité du mur au fil des rangées.

Mur en brique

Sur les fondations préparées, on place des cordeaux maintenus par des piquets qui serviront de repères pour monter le mur.

On commence la pose par les briques d'angles. La première rangée est posée directement sur le mortier des fondations, en suivant les repères des cordeaux. Elle doit être bien tassée.

Pour chaque nouvelle brique posée, on applique au préalable une couche de mortier sur la face de la brique précédente pour assurer la bonne fixation.

La verticalité du mur se vérifie régulièrement grâce au biveau à bulle. On vérifie également l'angle des murs avec une équerre.

Mur en parpaing

Le mur de parpaing s'élève sur un lit de mortier, qui surmonte les fondations. Les repères sont marqués à l'aide de cordeaux qui permettront de guider la construction.

On place les ferrailles verticales qui assureront la solidité du mur.

Les parpaings doivent être posés, les alvéoles orientées vers le bas. Pour chaque parpaing, on appliquera une couche de mortier de 2cm environ, et l'on vérifiera la bonne verticalité du mur avec le niveau à bulle.

À noter : On décale les joints d'1/2 parpaing à chaque rangée pour assurer la solidité.

Mur en béton cellulaire

La pose de béton cellulaire se fait sur une surface propre et bien plane. On commence par la pose des blocs d'angles, et l'on poursuit en s'assurant du bon alignement grâce à des cordeaux.

On dépose une couche de colle sur la surface de bloc devant accueillir le bloc suivant, et l'on vérifie régulièrement la justesse du montage avec le niveau à bulle.

Un coup de maillet sur chaque bloc de béton après sa pose permet de bien écraser la colle et d'ajuster l'ensemble.

À noter : certains blocs de béton cellulaire sont proposés avec une poignée. Un détail bien pratique pour le montage !

Mur en bois

Les maisons à ossature bois adoptent fréquemment le bois pour élever les murs.

Le bois massif empilé est la plus ancienne technique de construction en bois. On la voit encore dans les chalets de montagne. Des rondins ou madriers de longues sections sont placés horizontalement sur les fondations, et empilés les uns au-dessus des autres.

Aujourd'hui, on peut aussi monter des murs rapidement sur une ossature bois. La charpente installée, on place un panneau (particules, contreplaqué, OSB) qui assure le contreventement. Un isolant thermique est inséré entre les panneaux que recouvrent les parements extérieurs et intérieurs.

Différentes essences de bois peuvent être employées : red cedar, mélèze, pin douglas. Pour un moindre coût et un choix plus écologique, on adoptera de préférence une essence de bois locale.

Nous pouvons si vous le souhaitez, vous mettre en relation avec un ou plusieurs professionnels de la construction de maison. Ils pourront vous proposer un devis gratuit et sans engagement.

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